GRAE

Finaliste

À propos de l'artiste

Disséquant son passé pour envisager son avenir, GRAE crée une musique pop new-wave à la fois nostalgique et novatrice. L’auteure-compositrice-interprète et multi-instrumentiste torontoise crée un univers pop brumeux rempli de voix spacieuses, d’une production dynamique et de textes profondément personnels. C’est une musique à la fois intime et ambitieuse, le genre de musique qui peut tout aussi bien servir de bande sonore à une chambre à coucher qu’à une salle de milliers de personnes.

Dans sa musique, GRAE puise dans les inspirations musicales de son enfance pour les réimaginer sous un nouvel angle, coloré par 23 ans d’expérience. Ses influences sont profondément ancrées dans la new wave des années 80, de The Cure à Joy Division, mais elle a aussi étudié les maîtres de la chanson comme Rodriguez. Le résultat est une collision d’atmosphère électrisante et de profondeur lyrique.

Avec plus de 15 millions de streams à son actif, GRAE est l’un des noms les plus prometteurs de l’alt-pop. Elle a 120 000 adeptes sur TikTok et 45 000 sur Instagram, et sa musique a été entendue dans « Nancy Drew » (CW), The Bold Type (Freedom) et Virgin River (Netflix). Elle trouve des oreilles partout sur la planète et elle fait tout cela selon ses propres termes, en poursuivant la musique qui lui fait ressentir quelque chose même si elle la terrifie.

GRAE écrit de la musique depuis l’âge de 10 ans. Après le décès de sa mère quand elle était jeune, elle et son père ont utilisé la musique comme moyen de se rapprocher. Il a acheté un tourne-disque et le couple écoutait un nouveau vinyle chaque jour, élargissant ainsi ses horizons musicaux. Il a acheté un tourne-disque et le couple écoutait un nouveau vinyle chaque jour, élargissant ainsi ses horizons musicaux.

Elle a capturé cette époque à la fois en paroles et en sons dans son single chatoyant Spinning. « Elton John, les chansons classiques, c’est le crime du siècle/Spinnin’ on repeat », chante-t-elle avec des souvenirs vivaces.

« Tout ça vient de mon père. Il jouait toujours de la musique, il écoutait toujours de la musique », dit-elle.

Bien que son inspiration ait grandi très tôt, elle n’a pas envisagé la musique comme une carrière viable avant de s’éloigner du Canada. Le cœur brisé par la fin d’une jeune relation, elle a décidé qu’elle ne pouvait pas retourner à l’école et qu’elle voulait la terminer à distance. Elle est allée vivre avec sa sœur en Australie où elle a commencé à se développer en tant qu’artiste. Elle suit un cours d’écriture de chansons et obtient ses premiers concerts en jouant dans un café devant des clients souvent peu enthousiastes. Mais cela ne l’intéresse pas. La possibilité de jouer sa propre musique à voix haute la ravit. « Je me suis sentie très forte et je ne l’oublierai jamais », se souvient-elle.

Voulant au départ faire de la musique teintée de folk, son univers sonore s’est ouvert lorsqu’elle a commencé à collaborer avec des producteurs. Son premier album de 2019, ‘New Girl’, associe ses voix séduisantes à des rythmes sombres et sinueux inspirés du hip-hop.

Il l’a mise sur la carte, attirant les éloges de Complex et Wonderland, mais il l’a laissée se demander : « De qui suis-je inspirée ? ».

L’EP Permanent Maniac de 2020 a répondu à cette question pour elle. The Cure est directement mentionné deux fois sur l’EP. Ils sont cités sur  » 2725  » et  » Just Like Heaven  » est mentionné dans sa lettre d’amour à Robert Smith  » Permanent Maniac « . Elle a été ramenée à son éducation musicale dans cette maison avec son père, tombant amoureuse des sons détournés et brumeux de The Cure.

En pleine « crise d’identité », alors que la pandémie plonge le monde dans une période d’isolement, elle se retrouve à regarder des interviews de Robert Smith. Puis elle a eu un déclic. « Je me fiche de ce que j’ai créé dans le passé. Je veux faire ça », a-t-elle dit au producteur Connor Seidel en lui soumettant l’idée d’une lettre d’amour à The Cure.

« Le sentiment que j’ai eu dans mon estomac, je ne peux pas vous l’expliquer », dit-elle en parlant du moment où elle a entendu les os de Permanent Maniac pour la première fois. « C’était juste un pur moment de ‘ça y est’. » C’est un sentiment qu’elle éprouve désormais avec chaque chanson qu’elle compose et il semble que le reste du monde soit d’accord.

Permanent Maniac » a été classé dans le « Top 30 des chansons pop de l’année » de Billboard, tandis que l’EP a recueilli plus de 5 millions d’écoutes à ce jour. Entre-temps, elle a figuré sur Spotify’s indie pop & chill et Outliers et a été nommée « Artiste de la semaine » par Apple Music Canada. Permanent Maniac  » et  » Soft  » ont atteint le Top 40 des radios alternatives canadiennes, tandis que la dernière s’est hissée à la quatrième place du Top 20 de CBC.

Sa nouvelle confiance musicale a conduit à son travail le plus audacieux à ce jour, tant sur le plan sonore que lyrique. Elle utilise la musique comme un outil pour traiter les situations difficiles de la vie et elle ne laisse rien de côté. Des relations amoureuses aux périodes d’obscurité personnelle, elle met tout cela dans la musique.

« Il est important de faire savoir [the fans] que personne n’est parfait ou ne passe par une période où il veut changer », dit-elle. « C’est relatable et ça ne veut pas dire que vous êtes faible ».

La musique de GRAE est cathartique et énergique. L’infusion de nostalgie et un sens aigu de sa propre identité musicale ont donné naissance à une musique alt-pop assurée et exaltante. Comme nous tous, elle évolue sans cesse, et sa musique le montre en temps réel.

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